Mini Paceman

Mini-Paceman

Les stylistes de Mini ne sont pas en carence d’imagination. Pour preuve, cette septième forme, dernière déclinaison du modèle. Suite à la Mini (2007), le cabriolet (2009), la Clubnian (2010), la Countryman (2010), représentant plus d’un tiers des ventes de la marque, le Coupé (2011) et le Roadster (2012), voilà la Paceman, modèle trois portes de la Countryman.

Comparée à la mouture 5 portes, la Paceman conserve la même longueur (4,11 m). Par contre, en hauteur, elle rend 4 cm (1,52 m) à la Countryman avec une ligne de toit fuyante très réussie. Peu de changement à l’intérieur, le tableau de bord se distingue de l’ensemble de la gamme part le grand cadran central de couleur noire. La Paceman bénéficie de nouveaux éléments stylisés ainsi que d’un système de commandes de vitres électriques incorporé dans les portières.

tableau

Moins familiale que la Countiyman, la Paceman propose seulement deux places assises indépendantes à l’arrière. Cellesci sont séparées par un rail de rangement et demeurent très accessibles grâce aux portières  avant plus grandes. Au demeurant, l’espace des jambes est sacrifié au profit d’une longueur de coffre plus grand. Comparé à celui de la Countryman, disposant d’une banquette coulissante, il gagne 3 bons centimètres. Ce n’est pas pour autant que cette nouvelle Mini est logeable. Le siège arrière est le seul à se rabattre, les feux montés horizontalement, empiètent copieusement sur l’ouverture du coffre.

  • Sur route montagneuse le châssis de la Paceman est mis à rude épreuve, faute au train avant sous vireur entrainant des pertes de motricité en sortie de virage. Cela ne rend pas hommage aux 184 ch qui ne cherchent qu’à s’exprimer. Avec cette mécanique impétueuse, la transmission intégrale s’avère indispensable afin de profite du caractère enjoué de la Paceman. Le train arrière quant à lui remplit bien son rôle permettant à la Paceman de virer à plat. Ni trop ferme, ni trop souple, la Paceman s’avèrerait être une routière parfaite si les bruits de roulement ne s’invitaient pas dans l’habitacle, informant les passagers du moindre problème de revêtement.
  • Sur route à revêtement lisse l’insonorisation est correcte, seuls certains bruits aérodynamiques subsistent.
  • Sur route défectueuse le bruit est tout autre. Un ronronnement sourd emplit l’habitacle, obligeant à monter le volume de l’auto radio, privant le pilote et les passagers de la musique du 4 cylindres 1.6 à injection direct essence et son turbo. Seul lot de consolation, la touche sport, elle modifie le bruit de l’échappement au levé du pied. Cette touche a une deuxième fonction sur la direction et la course de l’accélérateur. Durant cette prise en main nous n’avons pas réellement senti de différence notable.

Fidèle à son image de motoriste, BMW ne nous déçoit pas. La partie mécanique offre puissance et couple durant tous les régimes. Les 240 Nm se manifestent dès I 600 tr/mn, permettant de s’auto limiter avec la commande de boîte à 6 rapports. Sur le plan consommation Mini affiche une moyenne de 6,1 1/100 km.